Expo Vergnes
H comme Histoire
Dans les années 1960, la construction des grands ensembles périphériques a délesté les centres villes des logements insalubres et exigus de l’époque.
H comme hauteur
Les grands immeubles offraient des appartements plus spacieux avec toutes les commodités pour les familles.
Ainsi s’est étendue la ville, en hauteur de tours, sur des terres vastes et libres.
Une nature omniprésente
Depuis ses origines, le paysage urbain du quartier des Vergnes offre la perspective d’un territoire où le bâti possède une relative faible emprise au sol.
Du haut des tours, toujours attachés à la question de la terre, beaucoup d’habitants ont gardé ce lien et ont commencé à former les premiers jardins potagers.
On cultive ses légumes à travers le même geste, parfois transmis par un aïeul.
La terre se veut lien de cœur.
Les immeubles embrassent les horizons d’une géographie multiple, à travers la diversité du paysage, celui des montagnes, de la plaine et jusqu’au centre de la ville.
Le quartier des Vergnes redessine peu à peu son futur.
Les photographies s’inscrivent dans une volonté de désignation sensible d’un paysage non quadrillé, un processus d’accès à l’imaginaire non stéréotypé, une interprétation d’un territoire où ville, nature et agriculture se côtoient encore, s’entremêlent et se réinventent.